Katakuhimatsheta continue de dénoncer le projet de loi no 97 du Québec et poursuit sa démarche avec un groupe de représentants des Katipelitakau

Katakuhimatsheta continue de dénoncer le projet de loi no 97 du Québec et poursuit sa démarche avec un groupe de représentants des Katipelitakau

Pekuakamiulnuatsh Takuhikan continue de déplorer l’absence de toute consultation autochtone adéquate et préalable au dépôt du projet de loi no 97 visant à réformer le régime forestier.

Katakuhimatsheta (Conseil des élus) est solidaire de la décision de ce jour de l’Assemblée des Premières Nations Québec – Labrador (APNQL) de suspendre sa participation à la table de concertation de haut niveau sur la refonte du régime forestier qui résulte du refus du gouvernement du Québec de s’engager dans un processus adéquat. Le vice-chef Jonathan Gill-Verreault a été à même de faire ce constat déplorable, alors qu’il faisait partie du comité des chefs de l’APNQL siégeant à la table de haut niveau. Katakuhimatsheta partage l’exaspération qui est ressentie actuellement et qui s’exprime de diverses façons. Le gouvernement du Québec est l’unique responsable de cette situation, alors qu’il perpétue la mauvaise foi et l’inaction.

Cependant, Katakuhimatsheta ne cautionne pas les actions de l’organisation Première Nation Mamo à laquelle il n’est nullement associé.

Faisant suite au cercle de discussion tenu le 9 juin, Katakuhimatsheta a entrepris un exercice de concertation avec un groupe de représentants des Katipelitakau, gardiens et gardiennes de territoire reconnus de notre Première Nation, occupant certains bassins versants, afin d’identifier des actions visant à dénoncer ce projet de loi inacceptable. Toutes les possibilités sont évaluées y compris la voie juridique.

L’enjeu de la sécurité est primordial pour Katakuhimatsheta qui invite les gens à privilégier les actions pacifiques et respectueuses. Tout comme plusieurs membres de notre Première Nation, les élus partagent l’inquiétude à l’égard de la montée des tensions et souhaitent que le débat soit recentré sur le gouvernement du Québec qui doit reconnaître qu’il a créé un projet de loi désastreux. Le Québec doit se remettre au travail avec une véritable implication des Premières Nations, avec une vision respectueuse et tournée vers l’avenir, prenant en compte nos droits et nos intérêts.