Un maître de cérémonie (MC) est présent lors du pow-wow afin de partager les consignes afin de faire respecter un protocole. Il est possible qu’un événement dans l’arène de danse amène le directeur d’arène à interdire la captation vidéo et la prise de photo, et cela, de manière très rapide et spontanée. Souvent, la grande entrée et la sortie des drapeaux sont des moments où la captation n’est pas autorisée. Les cérémonies de guérison et les chants d’honneurs en font également partie.

Les innus nomment le tambour traditionnel « teuehikan ». Cet objet important de leur culture est voué au plus grand respect. Le décorum pour en jouer est régi par des règles strictes. Aujourd’hui, très peu de personnes possèdent les enseignements pour le faire résonner. Danser au son du teuehikan lors de pow-wow est un symbole d’unité, de fierté et de fraternité entre les Premières Nations.

Les danseurs et danseuses ne portent pas un costume, mais plutôt un regalia. Ces vêtements de cérémonie sont sacrés. Il est interdit de toucher leurs habits sans leur autorisation et il est souhaitable de demander leur permission avant de les prendre en photo.

En 2023, le pow-wow du Grand rassemblement des Premières Nations a accueilli 180 danseurs et danseuses provenant de différentes Nations ainsi que 40 joueurs de teuehikan. Nous sommes fiers d’honorer nos valeurs d’accueil et d’hospitalité envers tous les visiteurs sur notre territoire.