La Première Nation des Pekuakamiulnuatsh accueille comme une grande victoire le jugement rendu vendredi par la Cour suprême du Canada au sujet de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuit et des Métis (C-92). En rejetant l’appel du Québec, qui contestait la constitutionnalité de la Loi, la Cour confirme que les peuples autochtones ont droit à l’autonomie gouvernementale en matière de service à l’enfance et à la famille.

 

De plus, la Cour confirme que les textes législatifs autochtones ont préséance sur toute disposition incompatible d’une loi provinciale en la matière. La Première Nation des Pekuakamiulnuatsh accueille comme une grande victoire le jugement rendu vendredi par la Cour suprême du Canada au sujet de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuit et des Métis (C-92). En rejetant l’appel du Québec, qui contestait la constitutionnalité de la Loi, la Cour confirme que les peuples autochtones ont droit à l’au

tonomie gouvernementale en matière de service à l’enfance et à la famille. De plus, la Cour confirme que les textes législatifs autochtones ont préséance sur toute disposition incompatible d’une loi provinciale en la matière. 
Le chef des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique, reçoit la nouvelle avec enthousiasme : « Cette décision unanime de la Cour suprême ouvre la porte pour la reconnaissance de notre droit inhérent à l’autodétermination. Les juges lancent un appel clair afin que les institutions gouvernementales adoptent une approche respectueuse vers la réconciliation. Nous espérons voir des changements en ce sens. »


La Première Nation des Pekuakamiulnuatsh est actuellement en démarche afin de se doter de sa propre loi sur la protection de l’enfance et de la jeunesse. L’élue désignée Santé et mieux-être collectif, Carina Dominique, confirme que les travaux en ce sens peuvent se poursuivre : « Notre autonomie en matière à l’enfance est maintenant protégée. C’est un grand soulagement de savoir que nous pouvons exercer nos propres compétences pour les jeunes de notre communauté. »


Par ailleurs, cet arrêt de la Cour suprême nous laisse entrevoir positivement la suite de plusieurs autres dossiers, notamment pour les différents recours de la Sécurité publique de Mashteuiatsh, puisque la Cour souligne également l’importance de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones pour la réconciliation au pays.

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