Le chef de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, M. Gilbert Dominique, salue l’annonce faite aujourd’hui, le 4 janvier, visant la conclusion d’accords de principe sur l'indemnisation et la réforme à long terme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations. Pour lui, l’implication des Premières Nations dans la démarche de réforme s’avère primordiale.

Voici ses déclarations :

« En ce qui a trait à la réforme des services à l’enfance et à la famille, la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh est déjà impliquée dans certains travaux et consultations, notamment avec la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador. Nous souhaitons une réforme véritable pour un avenir équitable pour nos générations futures, axée sur la santé et le bien-être des enfants et des familles. Nous voulons un financement plus flexible et à plus long terme basé sur les besoins des enfants et des familles des communautés, un allègement de la reddition de comptes ainsi que des plans intégrés en santé et services sociaux, élaborés et mis en œuvre par les communautés elles-mêmes. »

« Avec notre direction Santé et mieux-être collectif de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, nous entendons poursuivre le développement et la gestion de tout ce qui concerne la protection des jeunes et les services aux familles de la Première Nation et ainsi exercer notre compétence législative en la matière. Considérant les démarches d’autodétermination de notre Première Nation, nous estimons que l’exercice de notre compétence législative en matière de services à l’enfance et à la famille est une priorité et une opportunité de faire valoir les droits de nos enfants et familles dans le respect de la culture ilnu. »

« Ainsi que nous le constatons, il reste encore beaucoup d’étapes à franchir d’ici la conclusion des ententes finales. Pour le volet sur l’indemnisation, nous en savons très peu pour l’instant, car les modalités restent à déterminer. Il est impossible pour nous d’évaluer précisément combien de personnes seront concernées, puisque conformément aux règles de conservation des dossiers, plusieurs ont été détruits au fil des ans. Cet aspect sera certainement pris en compte lors de l’élaboration des règles entourant le processus d’indemnisation pour les personnes qui ont été lésées par les pratiques de financement discriminatoires du gouvernement fédéral. »