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Pekuakamiulnuatsh Takuhikan annonce l’adhésion officielle de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh à l’Accord-cadre relatif à la gestion des terres des Premières Nations. Le chef Clifford Moar a procédé aujourd’hui à la signature de cet Accord-cadre qui marque l’amorce d’un processus devant mener la Première Nation à une forme beaucoup plus élaborée de gestion des terres et de l’environnement sur le territoire de la réserve de Mashteuiatsh. Le processus qui débute mènera à l’adoption par la Première Nation de sa propre loi foncière qui remplacera les dispositions de la Loi sur les Indiens en matière de gestion des terres et de l’environnement.

Vous trouverez ci-joint un communiqué du Regroupement Petapan (version en langue ilnu et française) destiné aux membres des Premières Nations de Nutashkuan, Essipit et Mashteuiatsh, en lien avec la ronde de négociation qui a pris fin le 31 mars 2012.

Documents pertinents :
Communiqué Regroupement Petapan (version en langue ilnu)
Communiqué Regroupement Petapan (version française)

La nouvelle dénomination Pekuakamiulnuatsh Takuhikan désigne dorénavant l’organisation politique et administrative connue jusqu’à maintenant sous le nom de Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean, qui représente la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh.

C’est à l’occasion d’un brunch causerie (Shetshishepau mitshishunanun kie aiminanun) le 11 février 2012 à la salle communautaire que le chef M. Clifford Moar ainsi que les conseillers et conseillères ont présenté aux Pekuakamiulnuatsh une nouvelle structure politique, dont la mise en place s’inscrit dans une volonté et une recherche d’autonomie de notre Première Nation.

En décembre 2011, la population a été informée du report de la date limite de dépôt des demandes dans le cadre du Programme d'initiatives individuelles et communautaires (PIIC). Rappelons que le programme a été révisé afin de répondre plus adéquatement aux objectifs poursuivis par le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean et également de répondre davantage aux besoins des personnes qui déposent des projets.

La Première Nation ilnu de Mashteuiatsh tient à réagir publiquement et faire part de sa déception concernant l’information publiée aujourd’hui dans certains médias selon laquelle un rapport réalisé par Me John Gomery conclut à une situation « intolérable et dangereuse » et à une primauté des droits de la nation huronne-wendat dans la réserve faunique des Laurentides.

Suivant le dépôt de son mémoire dans le cadre de la consultation sur la protection du 50 %, la Première Nation ilnu de Mashteuiatsh considère que les prochaines étapes seront déterminantes quant au maintien de sa participation au Plan Nord. « La prise en compte des droits et intérêts de notre Première Nation dans cette démarche vers un Plan Nord est insatisfaisante jusqu’à présent et nous voulons convenir à bref délai de la nature de notre participation et obtenir des engagements fermes de la part du gouvernement du Québec à cet égard », a indiqué M. Florent Bégin, vice-chef aux Affaires extérieures et représentant politique délégué au dossier du Plan Nord.

Un nouveau document sur les orientations politiques 2010-2014, mis à jour suivant la détermination des objectifs de services, sera distribué cette semaine dans tous les foyers de Mashteuiatsh et pourra être consulté dans le site Web de l’organisation [www.mashteuiatsh.ca].

Suite à leur rencontre du lundi 20 juin 2011 avec le ministre des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, M. John Duncan, les chefs du Regroupement Petapan (ex Conseil tribal Mamuitun mak Nutashkuan) ont accepté, parallèlement au processus de négociation, de procéder à l’étude d’une proposition faite par le gouvernement fédéral qui, selon ce dernier, pourrait résoudre l’impasse dans laquelle se trouvent présentement la négociation territoriale globale innue, reliée à l’Entente de principe d’ordre général (EdPOG).

Suite à l’annonce faite relativement au Plan Nord par le premier ministre Jean Charest aujourd’hui, le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean souligne que, même s’il démontre une ouverture à cette voie de développement, ceci ne constitue pas un aval à tout ce qui en découlera. Chaque projet sera examiné cas par cas et jugé en fonction de ses impacts spécifiques, notamment sur les droits ancestraux, le mode de vie traditionnel, l’environnement et de ses retombées dans notre milieu.