Voici la réaction du chef Gilbert Dominique suivant son bref entretien de ce matin, 14 juin, avec le grand chef Rémy Vincent :

« J’ai eu l’occasion de discuter de façon informelle avec le grand chef de la Nation huronne-wendat Rémy Vincent ce matin. Il souhaitait convenir d’une date de rencontre afin de discuter de la situation des derniers jours en lien avec la Partie sud-ouest de Nitassinan.

J’ai affirmé que la priorité, avant d’initier toute démarche, était de procéder à la remise en état des terrains et aménagements qui ont été saccagés, comme exigé dans notre mise en demeure. Pour Katakuhimatsheta, il s’agit d’une condition essentielle si nous voulons aller de l’avant et amorcer de réelles discussions sur de nouvelles bases.

J’ai souligné l’importance de réitérer l’appel au calme auprès de nos membres respectifs, ce avec quoi le grand chef était d’accord. Pendant notre brève discussion de ce matin, j’ai mentionné de nouveau qu’en aucun cas, les divergences politiques ou juridiques ne devaient porter atteinte à nos membres et à la pratique des activités traditionnelles et que, de notre côté, nous avions toujours prôné une occupation respectueuse et harmonieuse. Ces principes fondamentaux devront guider nos échanges. Nos Nations peuvent certainement occuper Nitassinan en harmonie et sans craindre pour leur sécurité. »