Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean est à l’aise avec la démarche régionale qui vise à créer une pression sur les gouvernements en vue d'une plus grande implication du milieu dans la gestion des ressources naturelles.< Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean est à l’aise avec la démarche régionale qui vise à créer une pression sur les gouvernements en vue d'une plus grande implication du milieu dans la gestion des ressources naturelles.

Rappelons qu’à cet égard, la Conférence régionale des élus (CRÉ) devrait statuer demain, le 22 septembre, sur le libellé de la question consultative qui pourra être posée lors des élections municipales.

« Nous sommes bien placés pour comprendre la volonté des gens de la région de mieux contrôler leur développement. Nous avons nous-mêmes été trop longtemps exclus de la gestion des ressources de notre territoire ancestral », a mentionné le chef M. Gilbert Dominique.

Pour le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean, les premières nations ont des droits spécifiques liés à la gestion du territoire et des ressources qui leur confèrent un statut particulier. « La question de nos droits ancestraux et de notre titre aborigène sur le territoire est évidemment un élément important à tenir compte dans le débat actuel. Nous demandons aux représentants politiques régionaux de ne pas l'oublier », a également indiqué le chef Dominique.

Considérant ces droits et la négociation en cours, une entente préalable avec le gouvernement du Québec est de mise avant toute délégation éventuelle de gestion afin d’une part, de limiter les impacts sur le processus de négociation et d’autre part, d’inscrire le partenariat avec les Pekuakamiulnuatsh comme composante essentielle.

Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean suivra donc avec attention l’évolution du dossier.