À l’issue d’une importante rencontre réunissant le 9 mars dernier à Mashteuiatsh l’ensemble des chefs innus, le chef des Pekuakamiulnuatsh (Montagnais du Lac-Saint-Jean), M. Gilbert Dominique, était heureux d’annoncer que, de façon unanime, les neuf chefs de la nation innue avaient confirmé leur volonté de s’unir dans la poursuite du processus de négociation en vue de l’adoption d’un traité avec les gouvernements.< À l’issue d’une importante rencontre réunissant le 9 mars dernier à Mashteuiatsh l’ensemble des chefs innus, le chef des Pekuakamiulnuatsh (Montagnais du Lac-Saint-Jean), M. Gilbert Dominique, était heureux d’annoncer que, de façon unanime, les neuf chefs de la nation innue avaient confirmé leur volonté de s’unir dans la poursuite du processus de négociation en vue de l’adoption d’un traité avec les gouvernements.

Les chefs ont par ailleurs indiqué que la négociation se poursuivrait dans le respect des regroupements existants que sont le Conseil tribal Mamuitun mak Nutashkuan, l'Assemblée Mamu Pakatatau Mamit et Uashat-Maliotenam mak Matimekosh–Lac-John. Ils ont à cet effet confié un mandat à leurs équipes techniques respectives afin de travailler sur une proposition de structure et de fonctionnement selon une approche de négociation intégrée. Cette proposition doit être déposée d’ici la mi-avril.

« La réunion de la nation innue était depuis longtemps souhaitée dans le cadre de la démarche de négociation. Cette union devenait de plus en plus nécessaire pour les leaders innus compte tenu de diverses questions telles la structure gouvernementale (gouvernement national), les chevauchements territoriaux, la négociation territoriale en cours au Labrador, etc. Bien qu’il reste quelques éléments à définir en ce qui a trait à la structure fonctionnelle, le consensus auquel nous sommes parvenus confirme la réelle volonté de cheminer ensemble et de faire front commun pour la continuité de la démarche en vue de la conclusion prochaine d’un traité », a souligné le chef M. Gilbert Dominique.

Rappelons que la reconnaissance des droits ancestraux, y compris le titre aborigène, demeure un principe fondamental du processus de négociation devant conduire vers un traité entre les Innus et les gouvernements du Québec et du Canada.