Le Conseil des élus de Mashteuiatsh appuie la demande d’une enquête publique sur les relations entre les policiers et les membres des Premières Nations au Québec.

« Nous croyons qu’il est important que le gouvernement du Québec envoie un signal fort et pose un geste clair dans le sens de la réconciliation avec les peuples autochtones. Il ne faut pas hésiter à mettre en lumière et à documenter les difficultés et les problèmes qui sont rencontrés, particulièrement par les femmes de nos communautés, et qui minent actuellement les relations entre les policiers et les membres des Premières Nations au Québec », a mentionné le chef des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique.

Ce dernier insiste sur l’importance d’une rencontre à court terme entre le premier ministre et les chefs des Premières Nations et se dit prêt à y participer dans un esprit de collaboration et de dialogue constructif. Il souhaite également mettre l’emphase sur l’importance d’impliquer les membres des Premières Nations, et particulièrement les femmes, dans la recherche de solutions et dans les actions futures.

« Il faut non seulement une enquête publique pour trouver des solutions à long terme et restaurer la confiance, mais il faut aussi trouver des actions à mettre en place à court et moyen termes, autant de la part du gouvernement du Québec que de la part des communautés des Premières Nations. Il faut discuter ensemble des moyens d’agir sur le plan national, mais aussi au sein de nos communautés », a ajouté le chef Dominique.

En terminant, le Conseil des élus de Mashteuiatsh tient à réitérer qu’il faut dénoncer la loi du silence et qu’ensemble, comme société, il faut véritablement s’engager à poursuivre la lutte pour enrayer la violence et les abus envers les femmes en s’assurant qu’elles aient confiance dans le système en place et que celui-ci réponde bien à leur besoin d’être supportées lors de dénonciations.